MISSION DES ÉTATS-UNIS AUX NATIONS UNIES
Bureau de Presse et de Diplomatie Publique
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Le 13 avril 2017
Sous la direction de l’ambassadrice Nikki Haley, le Conseil de Sécurité des Nations-Unies a adopté une résolution pour le retrait des troupes de la mission du maintien de la paix en Haïti.
L’ambassadrice Nikki Haley, représentante permanente des États-Unis aux Nations unies, a donné un discours à l’occasion de l’adoption par le Conseil de Sécurité de l’ONU de la Résolution 2350 sur la mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH). Alors que l’ambassadrice Haley a qualifié le retrait progressif des troupes de la mission de réussite pour la mission du maintien de la paix par l’ONU et pour le peuple haïtien, elle a néanmoins souligné les allégations d’exploitations et d’abus sexuels par les casques bleus – une tâche sur les efforts entrepris par l’ONU, et lesquels ne seront pas tolérés.
«La résolution d’aujourd’hui met fin à la mission qui a débuté en 2004, lorsque Haïti a été confrontée à un conflit armé qui s’est étendu à plusieurs villes à travers le pays. Des termes relatifs à la responsabilité et au rapport ont été ajoutés pour nous permettre d’examiner l’efficacité du personnel qui restera sur place… Avec le retrait progressif de la mission de stabilisation en Haïti et la préparation de la nouvelle mission, le peuple haïtien s’acheminera vers l’indépendance et l’autosuffisance. C’est un succès d’arriver au point de retirer une mission de paix. Les États-Unis resteront aux côtés du peuple haïtien».
«Bien que cela est donc considéré comme une réussite, c’est malheureusement, un cauchemar pour de nombreuses personnes en Haïti qui ne pourront jamais oublier et porteront toute leur vie des cicatrices de brutalités… Que dirons-nous à ces enfants? Ces casques bleus ont-ils assuré leur sécurité? Nous devons reconnaître cette réalité. Quelles leçons devons-nous tirer de ces actes? Les États-Unis ont clairement signifié à l’ONU et à tous les pays qui ont fourni des contingents que ces abus devaient cesser. Les pays qui refusent de porter leurs soldats à rendre compte doivent accepter que cela cesse, sinon leurs troupes devront rentrer chez elles et il faudra mettre fin à leurs rémunérations financières. Ces abus ne terniront pas la réputation des pays fournisseurs de contingents si les auteurs sont tenus responsables de leurs actes et si ces pays s’assurent que les soldats sur place prennent conscience de la situation».
Vidéo complète et transcription de l’allocution : https://go.usa.gov/xXsdH