Bonjour tout le monde. C’est un plaisir d’être ici et de participer au lancement de cette enquête si importante qui nous aidera tous à mesurer la portée et l’impact du programme de lutte contre le VIH en Haïti.
Depuis le lancement du programme PEPFAR en 2003, les États-Unis ont investi plus de
1,5 milliard de dollars pour lutter contre le VIH en Haïti. Au cours des cinq premières années du programme PEPFAR, les traitements n’étant pas encore largement disponibles, la plupart de nos efforts – tant en Haïti que dans le monde entier – visaient principalement à traiter ceux qui étaient déjà malades.
À mesure que les services de traitement se sont développés, la phase d’urgence du PEPFAR a cédé la place à une deuxième phase, axée sur la formation de partenariats, en particulier avec les gouvernements, mais également avec les partenaires multilatéraux et les organisations de la société civile.
En 2016, le Programme national haïtien de lutte contre le sida a adopté la politique « Test and Start » de l’Organisation mondiale de la santé, qui permet aux patients séropositifs de commencer immédiatement leur traitement. Une fois que cette politique cruciale était mise en place, le PEPFAR – en partenariat avec le gouvernement haïtien – s’est lancé dans une stratégie visant le contrôle de l’épidémie en Haïti d’ici 2020.
L’enquête sur l’impact du VIH sur la population haïtienne (HAPHIA) en Haïti fait partie de cet effort. En plus de fournir au programme national de lutte contre le VIH / sida des données sur l’impact de l’expansion des programmes de prévention et de traitement du VIH, l’enquête éclairera le processus décisionnel en matière d’investissements dans les programmes. Les données de l’enquête HAPHIA aideront toutes les parties prenantes intervenant sur le VIH en Haïti à mieux comprendre l’état de l’épidémie ici, ainsi que l’efficacité des interventions.
Comme vous le dira bientôt l’ambassadrice Deborah Birx, coordinatrice mondiale du SIDA et responsable du programme mondial PEPFAR, Haïti rejoint les rangs de plus d’une douzaine d’autres programmes PEPFAR qui ont mené cette évaluation. En ce sens, l’enquête HAPHIA fait partie des efforts du PEPFAR visant à mieux comprendre l’épidémie de VIH en Haïti et à mieux comprendre l’efficacité nos interventions.
Ceci est d’autant plus important compte tenu que l’épidémie du VIH / sida en Haïti est généralisée mais à faible prévalence. La plupart des cas de transmission du VIH en Haïti se produisent dans la population en général, mais les grands centres de population et les populations à haut risque sont caractérisés par des taux de prévalence plus élevés. Pour contrôler l’épidémie en Haïti, le gouvernement haïtien – avec le soutien de partenaires bilatéraux – a mis en œuvre un large éventail d’interventions, à la fois pour prévenir la transmission du VIH et pour traiter les personnes déjà séropositives.
L’épidémie en Haïti, à l’instar de celle des États-Unis, est à un carrefour décisif. Nous avons fait des progrès significatifs, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Nous savons ce que nous voulons comme résultat pour les Haïtiens vivant avec le VIH – nous voulons leur fournir des soins de grande qualité, priorisant le patient, et exempts de stigmatisation. Nous voulons qu’ils atteignent une charge virale indétectable, donc non transmissible. Avec les données que l’enquête HAPHIA nous fournira, nous serons mieux en mesure que jamais pour obtenir ces résultats et appuyer la réalisation du contrôle de l’épidémie en Haïti.
Merci!