L’engagement de l’administration Biden en faveur de la santé dans le monde

La Maison-Blanche
Le 2 février 2022
Fiche d’information

Le gouvernement des États-Unis est fier d’être le plus important donateur en matière de santé dans le monde. Alors que nous nous efforçons de mettre fin à la pandémie de COVID-19, nous restons déterminés à renforcer les systèmes et institutions de santé, à faire progresser la sécurité sanitaire mondiale, à combattre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose, à faire progresser la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation, ainsi que la santé maternelle, néonatale et infantile, à combler les lacunes en matière de nutrition et de maladies non transmissibles, et à accélérer les mesures en faveur de la couverture sanitaire universelle et du Programme de développement durable. Au cours de l’année fiscale 2021, les États-Unis ont alloué plus de 9 milliards de dollars aux programmes de santé mondiale, en plus de près de 16 milliards de dollars de financement d’urgence supplémentaire dans le cadre de la COVID-19.

Nous continuons de mener la communauté mondiale vers un avenir plus sûr et plus équitable. L’année écoulée, l’administration Biden-Harris a renouvelé le leadership des États-Unis en matière de santé mondiale et a pris des mesures décisives pour faire avancer les priorités en matière de santé dans le monde, parmi lesquelles :

  • Soutenir et renforcer l’OMS. Parmi les premiers actes de son mandat, il y a un an de cela, le président Biden a déclaré que les États-Unis allaient renouer avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignant ainsi l’engagement de notre pays à promouvoir la coopération multilatérale en période de crise sanitaire internationale. La semaine dernière, les États-Unis ont une nouvelle fois démontré cet engagement, en étant à la tête d’une décision concluante lors de la réunion du Conseil exécutif de l’OMS visant à renforcer le Règlement sanitaire international (2005). Ce renforcement permettra d’améliorer la capacité du monde à prévenir et à détecter les épidémies de maladies infectieuses et à y répondre rapidement à l’avenir. Au-delà de la COVID-19, les États-Unis collaborent avec des partenaires mondiaux par l’intermédiaire de l’OMS sur un large éventail de défis sanitaires tels que la vaccination des enfants, la nutrition, l’éradication de la poliomyélite, le renforcement du personnel de santé pour parvenir à une couverture sanitaire universelle, et la lutte contre la menace que le changement climatique fait peser sur la santé. Ces questions, ainsi que d’autres, restent des priorités essentielles, notamment dans le sillage de la COVID-19, et démontrent l’importance de systèmes de santé solides et équitables au service des personnes les plus exposées.
  • Diriger la réponse mondiale à la COVID-19. Sous la direction du président Biden, les États-Unis se sont engagés à donner 1,2 milliard de doses de vaccins sûrs et efficaces au monde, soit plus que toute autre nation. À ce jour, nous avons expédié plus de 400 millions de ces vaccins à 112 pays dans le monde, le tout gratuitement et sans conditions. Nous avons été la première nation à acheter des doses uniquement à des fins de don, avec l’achat historique d’un milliard de doses de vaccin Pfizer. Nous avons été la première nation à sortir de la file d’attente pour les vaccins Moderna, permettant ainsi à l’Union africaine d’accéder plus rapidement à des dizaines de millions de doses. Nous avons été les premiers à négocier l’accès aux doses pour les personnes en situation de crise humanitaire. Et à présent, nous sommes à la tête des efforts visant à transformer les vaccins en vaccinations, avec la création de l’Initiative mondiale pour les vaccins. À ce jour, les États-Unis fournissent à leurs partenaires près de 16 milliards de dollars d’aide vitale en matière sanitaire, économique et humanitaire dans le cadre de la COVID-19 pour combattre ce virus et ses conséquences. Ces fonds permettent d’administrer des vaccins, de procurer des fournitures vitales aux hôpitaux et d’apporter un soutien aux communautés les plus vulnérables.
  • Faire progresser la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation. L’une des premières mesures prises par le président Biden a été la publication d’un mémorandum présidentiel sur la protection de la santé des femmes, aux États-Unis et à l’étranger, qui révoquait la politique élargie de Mexico et ordonnait aux agences de reprendre le financement du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) afin de soutenir son travail essentiel consistant à prévenir les décès maternels, à élargir l’accès à la planification familiale volontaire, ainsi qu’à prévenir et à combattre la violence basée sur le genre dans le monde entier. L’administration continue de faire progresser la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation (SDSP) pour toutes et tous face à des menaces persistantes. Le Conseil de la Maison-Blanche sur la politique en matière de genre a publié la toute première Stratégie nationale sur l’équité et l’égalité entre les sexes, qui souligne le rôle essentiel de la promotion de la SDSP pour parvenir à l’égalité entre les sexes. En tant que premier donateur bilatéral pour la planification familiale, les États-Unis jouent également un rôle de premier plan au niveau mondial en faisant progresser la SDSP dans les instances multilatérales et avec les partenaires bilatéraux. Dans le cadre de la lutte contre les effets indirects de la pandémie de COVID-19 sur les systèmes de santé et les populations vulnérables, les États-Unis soutiennent l’amélioration de l’accès aux services de SDSP, en particulier dans les situations d’urgence.
  • Continuer à jouer un rôle moteur au niveau mondial dans la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose. La semaine dernière, le Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) a célébré son dix-neuvième anniversaire. Depuis sa création, et grâce à un soutien bipartite, le gouvernement des États-Unis a investi 100 milliards de dollars pour transformer la réponse mondiale au sida. Le PEPFAR a sauvé plus de 21 millions de vies, empêché des millions d’infections par le VIH et aidé les pays à construire une base solide permettant de prévenir et de détecter d’autres menaces sanitaires, parmi lesquelles la COVID-19, et d’y répondre. Dans 55 pays, le PEPFAR investit plus d’un milliard de dollars par an dans le renforcement des systèmes de santé locaux pour lutter contre le VIH. À la fin de l’année fiscale 2021, le PEPFAR a aidé 63,4 millions de personnes à bénéficier de services de dépistage du VIH et 18,96 millions de personnes à recevoir un traitement antirétroviral. Grâce à un financement de 250 millions de dollars par le biais de l’American Rescue Plan Act, le PEPFAR a continué de faire progresser la lutte contre le VIH et de soutenir la réponse mondiale à la COVID-19. L’Initiative présidentielle contre le paludisme a investi 770 millions de dollars en 2020 pour progresser dans la lutte contre le paludisme, malgré la pandémie de COVID-19. Elle a permis de fournir des médicaments contre le paludisme à près de 60 millions de personnes et de protéger plus de 7,5 millions de femmes enceintes grâce à un traitement préventif contre le paludisme. Dans le cadre de la dernière stratégie quinquennale du gouvernement des États-Unis contre la tuberculose, les investissements du gouvernement des États-Unis ont permis de traiter 15,7 millions de personnes atteintes de tuberculose, de mettre 438 000 personnes atteintes de tuberculose résistante aux médicaments sous thérapie médicamenteuse de deuxième intention et d’atteindre un taux de réussite du traitement de près de 90 %.
  • Renforcer les capacités en matière de sécurité sanitaire. Les États-Unis continuent de travailler avec des partenaires du monde entier, dont 19 pays partenaires offrant un soutien intensif, afin de fournir une assistance visant à mieux prévenir et détecter les menaces liées aux maladies infectieuses et à y répondre, ainsi qu’à atteindre l’objectif du Programme de sécurité sanitaire mondiale multilatéral. La nécessité de ces capacités n’a jamais été aussi évidente, et de solides initiatives interagences ont permis de faire face à de nombreuses épidémies, parmi lesquelles Ébola, l’anthrax, la grippe, la rage, la polio, le choléra, entre autres. Les programmes de sécurité sanitaire mondiale du gouvernement des États-Unis ont également évolué pour soutenir les activités essentielles de réponse à la COVID-19.
  • Maintenir les engagements en matière de santé maternelle et infantile. L’engagement soutenu, l’investissement financier et l’adaptabilité des États-Unis ont permis aux femmes, aux enfants et aux familles de continuer à bénéficier de services de santé essentiels. En 2020, les États-Unis ont aidé plus de 92 millions de femmes et d’enfants à accéder à des soins essentiels et souvent vitaux. Les investissements du gouvernement des États-Unis en faveur de l’éradication de la poliomyélite ont également permis de garantir la vaccination contre la polio de plus de 400 millions d’enfants chaque année ; l’année dernière a marqué une étape importante puisque l’Afrique a été déclarée exempte de polio sauvage.

Au cours de l’année à venir, l’administration prendra les mesures suivantes pour continuer à faire avancer les priorités en matière de santé mondiale :

  • Continuer à soutenir et à renforcer l’Organisation mondiale de la santé. Les États-Unis se réjouissent de rejoindre le Conseil exécutif de l’OMS en mai 2022 et lanceront un dialogue stratégique avec l’OMS pour s’assurer que nos priorités mutuelles sont parfaitement alignées. Les États-Unis continueront de travailler en étroite collaboration avec l’OMS et ses partenaires dans le monde entier, afin de s’assurer que la prévention de l’exploitation et des abus sexuels, ainsi que le soutien aux victimes et aux survivants, restent des questions prioritaires.
  • Accélérer les mesures de réponse à la COVID-19 au niveau mondial. Le gouvernement des États-Unis continuera de mettre en œuvre l’Initiative pour l’accès mondial aux vaccins (Global VAX) afin d’accélérer les initiatives mondiales de distribution des vaccins contre la COVID-19 et de renforcer la coordination internationale. Cet effort pangouvernemental renforcera l’approvisionnement et la logistique de la chaîne du froid, la prestation de services, la confiance et la demande en vaccins, les ressources humaines, les données et les analyses, la planification locale, ainsi que l’innocuité et l’efficacité des vaccins. Les États-Unis se sont engagés à verser plus de 1,6 milliard de dollars pour contribuer à l’effort vaccinal dans le monde entier.
  • Faire progresser la sécurité sanitaire et l’état de préparation aux pandémies. Les États-Unis continueront de faire progresser la sécurité sanitaire et l’état de préparation aux pandémies à l’étranger, notamment en renforçant l’OMS, en collaborant avec des partenaires en vue de modifications ciblées du Règlement sanitaire international et d’un nouvel instrument de lutte contre les pandémies, en renforçant les capacités des pays en vue d’atteindre l’objectif du Programme de sécurité sanitaire mondiale, en renforçant le financement durable, notamment en créant un nouveau fonds d’intermédiation financière à la Banque mondiale, en rétablissant de meilleures normes de biosécurité et de sûreté biologique et en atténuant les risques biotechnologiques, en innovant dans nos capacités scientifiques et technologiques afin de raccourcir le cycle de développement de vaccins, de thérapies et de diagnostics sûrs, efficaces et abordables, et plus encore.
  • Continuer à investir dans le renforcement des systèmes de santé. Les États-Unis continueront de faire avancer la Vision pour le renforcement des systèmes de santé tout juste lancée et s’efforceront de faire en sorte que les partenaires mondiaux prennent des engagements communs en faveur du personnel de santé. Les États-Unis se sont engagés à soutenir et à protéger les travailleurs sanitaires, et ont affirmé leur soutien à l’Initiative sur la place des femmes dans le secteur de la santé et des soins de l’OMS, qui vise à remédier aux inégalités entre les sexes et aux inégalités auxquelles les travailleurs sanitaires sont confrontés dans le monde. Les États-Unis continueront d’investir des ressources et de fournir une assistance pour renforcer les capacités de surveillance des maladies et de détection en laboratoire des pays, de mener les actions d’éradication de la poliomyélite et de renforcer les systèmes d’immunisation ainsi que la distribution des vaccins, afin de garantir un monde où les personnes vivent en meilleure santé et de manière plus sûre.
  • Continuer à défendre et à développer la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation. Outre le maintien d’un soutien financier important, les États-Unis continueront de collaborer avec leurs alliés et partenaires par le biais de partenariats multilatéraux et bilatéraux et de partenariats avec la société civile, afin d’accroître les progrès et de renforcer le leadership nécessaire pour faire progresser la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation. Les agences fédérales sont en cours d’élaboration de plans de mise en œuvre de la SDSP et le Conseil de sécurité nationale continuera de faire de la SDSP une composante essentielle de notre politique de santé mondiale.
  • Poursuivre la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose. Cette année, le président Biden accueillera la septième conférence de reconstitution du Fonds mondial, qui fera progresser les actions mondiales de lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose, parallèlement aux programmes du gouvernement des États-Unis. Le PEPFAR sauve des vies et jugule les nouvelles infections par le VIH tout en soutenant l’infrastructure des systèmes de santé dans les pays qui continuent de servir de colonne vertébrale dans la réponse à la COVID-19. Les actifs du PEPFAR peuvent être davantage mis à profit pour soutenir la réponse à la COVID-19, tout en protégeant et en élargissant les services de lutte contre le VIH et en étant au service des populations les plus vulnérables dans le monde. La PMI est en cours de remodelage de sa lutte contre le paludisme, en se concentrant sur la capacité à atteindre les personnes jusque-là non atteintes, en renforçant les systèmes de santé communautaires et en augmentant l’impact des travailleurs sanitaires de proximité dans le cadre de sa nouvelle stratégie « Mettre fin au paludisme plus rapidement ». Les investissements actuels renforcent les capacités des pays à répondre à la fois à la tuberculose et à la COVID-19 en soutenant les approches de dépistage bidirectionnel des deux maladies, les recherches conjointes de contacts et les dépistages au sein des communautés, la réduction de la stigmatisation et l’autonomisation des communautés, ainsi que le développement des mesures de prévention et de contrôle des infections, fournissant ainsi des plateformes vitales pour répondre aux deux maladies et aux futures pandémies transmissibles par voie aérienne.
  • Continuer à faire preuve d’un leadership mondial fort en matière de nutrition. Lors du sommet Nutrition for Growth de Tokyo en 2021, les États-Unis ont annoncé un engagement financier pouvant atteindre 11 milliards de dollars sur trois ans pour lutter contre la malnutrition dans le monde. Les États-Unis ont également lancé le Plan mondial de coordination de la nutrition, qui guidera le travail de collaboration de sept agences du gouvernement des États-Unis engagées dans la mise à l’échelle d’approches éprouvées pour une meilleure nutrition.

Voir le contenu d’origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2022/02/02/fact-sheet-the-biden-administrations-commitment-to-global-health/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.