Bonjour.
MmeJenane Ledan representantee du Conseil d’Administration de CPFO;
Mme Cynthia Petterson, Présidente de SHARE HOPE;
Mme Josseline Féthière, Médiatrice Spéciale du travail pour le secteur textile (CTMO-HOPE);
Mme Dede Ekoue la Representant(e) de l’ONU Femmes;
Chers members des Organisations Participatives— OFATMA, MAST, CPFO et Konbat Vyolans, Share Hope, World Vision, Better Work Haiti, Personnel de SONAPI, Membres de la presse
Bonjour!
Je suis ravie d’etre parmi vous ce matin.
Beaucoup d’entre nous portent aujourd’hui la couleur orange.
Le 25 de ce mois a été désigné “Journée orange” et “Orangez le Monde” par la campagne d’ONU Femmes, pour mobiliser la société civile, les activistes, et les gouvernements afin d’amplifier l’impact de la campagne de lute contre la violence sexiste, la violence basé sur le genre, et le harcellement.
Les participants du monde entier sont encouragés à porter le couleur orange en solidarité avec la cause.
Cette couleur symbolise un avenir meilleur et un monde exempt de violence à l’égard des femmes et des filles.
Le thème de 2018 est Orange the World: #HearMeToo #EcoutezMoiAussi et cette date marque le lancement de 16 jours d’activisme qui se termineront le 10 décembre 2018, Journée internationale des droits de la personne.
Je félicite SONAPI et Share Hope d’avoir priorisé le projet « HerHealth » cette année.
Les entreprises prospèrent lorsque leurs employés s’épanouissent, et c’est exactement ce dont Haïti a besoin de la Grand’Anse jusqu’à Ouanaminthe.
Les États-Unis reconnaissent le mois d’Octobre comme le Mois de la sensibilisation contre la Violence Domestique et nous avons proclamé
que les États-Unis – fondés sur les principes de liberté et de justice – ne tolèreront pas la violence domestique. La violence sexiste est un défi mondial, tant dans les espaces publics que privés, tels que les foyers, les écoles et les lieux de travail.
Pour prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes et des filles, nous devons tous prendre des mesures – gouvernements, secteur privé et société civile. Les États-Unis sont déterminés à promouvoir l’égalité des genres et le statut
des femmes et des filles dans le monde entier. L’égalité des genres est une priorité essentielle de la politique étrangère des États-Unis dans le cadre de son développement social, politique et économique.
Cette violence a non seulement des conséquences sur la santé des femmes les empêchant de travailler, mais la violence peut également entraîner des traumatismes émotionnels ou physiques qui rendent les femmes moins motivées à se rendre au travail. Ainsi, l’impact économique de la perte de productivité résultant de la violence sexiste sur un pays peut atteindre 3,7% du Produit Intérieur Brut du pays.
Donc, promouvoir un environnement sécuritaire pour les femmes, tant dans leur foyer qu’au travail, est un impératif des droits humains qui pourrait contribuer à réduire l’écart entre les genres sur les marchés du travail.
Nous avons tous un rôle à jouer pour que nos foyers, nos communautés et nos lieux de travail soient des espaces sécuritaires. Nous pouvons offrir à nos sœurs, nos filles, nos mères et nos tantes un espace de dialogue confidentiel pour qu’elles puissent trouver le meilleur moyen de remédier à cette situation.
Et nous ne pouvons pas oublier les hommes. Nous devons également communiquer avec eux afin qu’ils comprennent que la violence contre les femmes est répréhensible.
Des partenariats avec la police, des centres de santé et le système judiciaire peuvent tous contribuer à garantir aux femmes l’accès aux réseaux de sécurité et
à l’égalité des opportunités. C’est pour ces raisons que je suis ravie de voir un si grand nombre de nos partenaires de l’Ambassade des États-Unis, de la USAID, du CDC et de PEPFAR ici aujourd’hui.
Par example, grâce à son programme Konbat Vyolans, l’USAID travaille à renforcer son soutien aux victimes de la violence en améliorant l’accès aux services incluant le soutien en cas de crise, en abris d’urgence, en logement de transition,
en soins médicaux et psychosociaux et une assistance juridique.
Le programme «Konbat Vyolans» soutient également une coalition
de la société civile, notamment le Centre pour la promotion du travail des femmes,
Ayiti Nexus, et la Fondation pour la Santé Reproductrice et l’Education Familiale (FOSREF).
Nos agences du gouvernement americain soutiennent également les soins médicaux, des séances de conseils et d’autres services d’assistance aux victimes
de violence sexiste dans l’ensemble de leur réseau de traitement, notamment en ciblant les populations clés exposées à un risque élevé de violence sexiste.
Dans le cadre de notre soutien à la police nationale haïtienne, les États-Unis
financent également le poste de conseiller américain sur la violence sexiste. PEPFAR a aussi créé de courtes vidéos de sensibilisation avec le très populaire
J Perry, destinées aux écoliers, aux célibataires et aux familles, et qui ont été largement diffusées sur les chaînes de télévision haïtiennes et sur les médias sociaux.
Ces vidéos nous offrent à tous la possibilité de parler ouvertement et de discuter de ce sujet trop souvent considéré comme «tabou». Comme dit l’expression créole, «Tèt ansanm nan laverite pou yo lavi miyò»… Le moment est venu pour nous tous de nous mettre ensemble pour écouter, partager et débattre.
Commençons avec le lancement des 16 jours contre la violence sexiste.