LE VICE-PRÉSIDENT : Eh bien, merci, Monsieur le Sous-secrétaire adjoint Sullivan. Monsieur le Secrétaire général Almagro, Monsieur l’Ambassadeur Trujillo, et tous les grands représentants des nations éprises de liberté du Nouveau Monde : la première famille, mon épouse et moi-même vous souhaitons la bienvenue à la Maison-Blanche. (Applaudissements.)
Karen et moi sommes honorés de pouvoir vous accueillir ce soir et de passer un moment avec d’excellents amis, de grands amis de la liberté et de grands amis des États-Unis d’Amérique. C’est un honneur pour moi de me joindre à vous ce soir, alors que se déroule la 48e Assemblée générale de l’Organisation des États américains.
Avant de commencer, permettez-moi d’exprimer nos plus sincères condoléances aux habitants du Guatemala touchés par l’éruption volcanique d’hier. Nous sommes de tout cœur solidaires du peuple du Guatemala. Nos pensées accompagnent tous ceux qui souffrent à la suite de cet événement terrible qui a déjà fait au moins 60 morts. Et Monsieur le ministre des Affaires étrangères Jovel, sachez que, ce soir, votre pays et votre peuple sont dans nos cœurs et dans nos prières.
Je commence ce soir en vous saluant tous de la part de l’un de mes amis et grand défenseur de la liberté dans tout le continent. Je vous transmets les salutations du 45e président des États-Unis d’Amérique, le président Donald Trump. (Applaudissements.)
Vous venez ici à la Maison-Blanche à un moment crucial dans la vie de notre administration. Il s’agit du 500e jour du mandat de cette administration, 500 jours de progrès extraordinaires. J’ai le plaisir d’annoncer à tous nos voisins du continent que nous avons réalisé des investissements historiques pour notre sécurité nationale. Nous avons adopté des allégements fiscaux historiques, une réforme fiscale et une réforme réglementaire. Et l’économie américaine est en pleine expansion en conséquence de cela. 3,4 millions de nouveaux emplois. Des milliards de dollars en nouveaux investissements. Le taux de chômage le plus bas en près de 50 ans. Et je sais que je parle au nom de tous les Américains quand je dis avec confiance à notre voisin que lorsque l’Amérique prospère, tout notre continent prospère. Et nous sommes fiers des progrès que nous avons réalisés. (Applaudissements.)
Notre président a également pris des mesures décisives pour veiller à la fois à la prospérité et à la sécurité des États-Unis. Nous sommes restés forts, nous sommes restés forts pour rétablir le leadership américain dans notre pays et à l’étranger. Et c’est dans le cadre de ce leadership que notre président accueille chacun de vous ce soir.
Comme je l’ai précisé lorsque je me suis rendu pour le président en Amérique du Sud lors de mon premier voyage l’année dernière : le continent américain est une priorité vitale de cette administration. Sous le président Donald Trump, comme nous n’avons cessé de le répéter, nous donnerons toujours la priorité à la sécurité et la prospérité de l’Amérique. Mais l’Amérique d’abord ne signifie pas l’Amérique seule.
Et les États-Unis sont fiers, fiers de soutenir les nations libres de tout le continent sur la voie de nos objectifs communs. C’est pourquoi nous nous sommes joints à tant d’entre vous pour fonder l’Organisation des États américains il y a 70 ans. Et je vous demande de vous joindre à moi pour féliciter l’OEA pour ses 70 ans de défense de la liberté dans le Nouveau Monde. (Applaudissements.)
Alors que nous nous retrouvons ce soir lors de cette importante réunion de l’Assemblée générale, il convient de réfléchir à la raison pour laquelle l’OEA a été créée. Il y a 70 ans, comme le dit sa charte, « la mission historique de l’Amérique est d’offrir une terre de liberté ». Et nous avons maintenant cette opportunité, alors que nous abordons notre 8e décennie, de renouveler notre engagement envers ce principe. Nous avons clairement indiqué à la fondation de l’OEA que, dans le Nouveau Monde, nous aspirons à être un continent de liberté.
Au fil des ans, la liberté a fait de grands progrès dans notre région, illuminant un meilleur chemin et permettant à des millions de personnes d’avoir une vie meilleure. Mais alors que nous nous réunissons ici, malheureusement, le sombre nuage de la tyrannie plane encore sur quelques-uns de nos voisins et projette une ombre sur l’ensemble de notre continent.
À Cuba, le nom des Castro a commencé à s’estomper, mais sous un successeur soigneusement choisi par eux, leur héritage perdure et l’état policier oppressif qu’ils ont établi reste omniprésent. Sous le président Donald Trump, l’Amérique affirmera toujours Que Viva Cuba Libre. (Applaudissements.)
Au Nicaragua, le gouvernement de Daniel Ortega, comme nous le savons tous, commet et tolère de terribles violences contre son peuple ces derniers jours, notamment des attaques contre une manifestation pacifique à l’occasion de la fête des Mères qui a fait des centaines de morts et tué près d’une douzaine d’innocents.
Samedi dernier, ce chaos a coûté la vie à un citoyen américain. Et toutes nos pensées sont avec sa famille, mais aussi tous ceux qui ont perdu des êtres chers dans cette violence et cette crise insensées. Les États-Unis et nos alliés doivent parler d’une seule voix et dire au gouvernement Ortega : la violence doit cesser et la violence doit cesser maintenant. (Applaudissements.)
Les États-Unis appellent le gouvernement Ortega à mettre fin aux attaques contre les manifestants pacifiques, à défendre les droits fondamentaux de ses citoyens et à ramener le Nicaragua sur la voie de la démocratie.
Et enfin, il y a le sort du Venezuela qui nous rassemble ici ce soir. Le régime de Nicolas Maduro a transformé une nation libre et prospère en l’une des plus pauvres et des plus despotiques de notre continent. L’économie et le gouvernement vénézuéliens autrefois formidables ne sont plus qu’un État en déliquescence.
L’élection organisée il y a deux semaines était une honte. Le régime avait interdit les grands partis et empêché les dirigeants de l’opposition de se présenter aux élections. Le jour même de l’élection, les sbires de Maduro se sont livrés à des actes d’intimidation généralisés et à des actions illégales, truquant le vote pour faire taire la voix du peuple et assurer la victoire de l’idéologie socialiste du régime.
Les États-Unis ont qualifié cette élection de ce qu’elle était vraiment : une imposture, une honte pour la démocratie et une honte pour la tradition de la liberté que nous célébrons dans tout le Nouveau Monde.
Permettez-moi de vous assurer que les États-Unis continueront à soutenir le peuple vénézuélien et à tenir tête à ses oppresseurs. Le peuple vénézuélien mérite mieux que ce que lui offre le régime de Nicolas Maduro. Il mérite la libertad. (Applaudissements.)
Pour notre part, le président Trump a déjà pris des mesures décisives pour demander des comptes au régime de Maduro, [avec] des sanctions sans précédent et, plus récemment, un décret présidentiel qui présente[empêche] le régime de profiter de l’implosion économique du Venezuela.
Grâce à l’intervention du président, le Venezuela a récemment libéré un otage américain détenu depuis près de deux ans. Et nous avons eu le plaisir d’accueillir Joshua Holt de retour chez lui, et même ici à la Maison-Blanche.
Mais au-delà de cette libération, la position des États-Unis reste ferme. Les sanctions resteront en vigueur jusqu’à ce que le Venezuela soit à nouveau libre. Maduro doit organiser des élections libres et équitables, libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers politiques, mettre fin à la privation économique répressive qui affame la population, ôte la vie à d’innocents Vénézuéliens et conduit des millions de personnes à partir de chez elles et à quitter leur pays.
La crise est déjà le plus grand exode de masse transfrontalier de l’histoire de notre continent. Plus de 5 000 personnes quittent le Venezuela tous les jours. Et comme l’ont montré les informations diffusées par les médias ce matin, 48 000 enseignants ont abandonné leurs postes, selon les estimations, et se sont probablement enfuis eux aussi. Les services les plus élémentaires du pays s’effondrent, ce qui ajoute à une crise due non seulement à la répression, mais aussi aux conséquences de la pénurie de nourriture, au manque de soins médicaux et à l’absence d’espoir du peuple vénézuélien.
Permettez-moi de vous dire de tout cœur, au nom du président Trump et de toute notre administration, à quel point nous sommes reconnaissants envers toutes les nations rassemblées ici ce soir de votre solidarité avec nous, des mesures prises individuellement les pays l’un après l’autre pour soutenir le peuple vénézuélien et faire pression sur le régime de Maduro. Mais permettez-moi également de vous dire avec beaucoup de respect : le temps est venu pour les nations éprises de liberté du continent d’en faire davantage.
Aujourd’hui, toutes nos nations ont accepté d’aborder la question de l’effondrement du Venezuela au cours de cette Assemblée générale. Et demain, nous aurons l’occasion de franchir une étape importante et de demander des comptes au gouvernement vénézuélien. Si l’OEA adopte cette mesure, nous pensons que cela en dira long. Cela en dira long sur la force de l’engagement de cette organisation en faveur de la liberté ici dans le Nouveau Monde.
Donc ce soir, je veux dire à tous nos amis et alliés réunis ici : le moment est venu pour nous tous de respecter la Charte démocratique interaméricaine, selon laquelle « le[s] peuple[s] des Amériques a [ont] droit à la démocratie ».
Le Venezuela a répudié cette promesse. Demain, l’Assemblée générale aura l’occasion de commencer le processus de suspension du Venezuela en tant que membre et participant à l’OEA. Et donc ce soir, au nom du président Trump, j’appelle la communauté des nations libres, dans l’ensemble du Nouveau Monde, à expulser la dictature de Maduro de l’Organisation des États américains. L’OEA doit défendre la liberté. (Applaudissements.) Et le moment en est maintenant venu.
Toutes nos nations ont la possibilité de faire preuve d’un nouveau leadership dans cette ère nouvelle. Une majorité de cette région, l’écrasante majorité de cette région, est unie. En vous joignant à nous demain, vous démontrerez votre engagement à forger des liens plus étroits avec les États-Unis et à promouvoir également des politiques qui amélioreront la vie des personnes qui souffrent dans tout le Venezuela et de toutes les nations qui luttent du fait de son effondrement.
Soyez bien sûrs d’une chose : les États-Unis sont déterminés à élargir notre coopération avec vos pays sur des questions allant de nos investissements financiers à la croissance économique, en passant par l’énergie, les infrastructures, la sécurité et la prospérité. Nous sommes déterminés à nouer les liens qui unissent les nations du Nouveau Monde.
Ce soir, j’ai le grand plaisir de vous annoncer que, à la demande du président, je retournerai en Amérique du Sud pour ma troisième visite dans la région en moins d’un an. Je me rendrai au Brésil et en Équateur. En fait, j’ai parlé au président Moreno, de l’Équateur, aujourd’hui et j’ai accepté son aimable invitation à m’y rendre ce mois-ci.
Lors de mon voyage, nous mettrons en évidence les opportunités, des opportunités de renforcement de la sécurité et des relations économiques. Et nous saisirons cette occasion pour renforcer l’attention portée au Venezuela, qui s’enfonce dans la tyrannie et la crise humanitaire.
Donc, mon message à vous tous réunis ici ce soir est, avant tout, un message de bienvenue et de remerciement. Merci pour votre amitié et votre partenariat en faveur de la liberté avec les États-Unis d’Amérique.
Cette soirée est un petit témoignage de notre appréciation de la position que tant ont adoptée au service de la défense de la liberté et la libertad dans ce Nouveau Monde. Et je vais vous faire une promesse : soutenez-nous et sachez que nous vous soutiendrons. Travaillez avec nous et nous travaillerons avec vous.
Et sachez que, sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis resteront un partenaire stable et un ami pour toutes les nations éprises de liberté dans tout ce Nouveau Monde. Et je crois sincèrement que, lorsque nous sommes unis pour la liberté, grâce à votre leadership courageux, avec le président Donald Trump à la Maison-Blanche, et avec l’aide de Dieu, nous réaliserons, de notre vivant, ce rêve d’un continent de liberté.
Je vous remercie. Que Dieu bénisse toutes les nations représentées ici. Et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique. (Applaudissements.)