Allocution à l’occasion de la réunion ministérielle sur le partenariat États-Unis-Caraïbes pour la résilience

Département d’État des États-Unis
John J. Sullivan, sous-secrétaire d’État
Le 12 avril 2019

 

MONSIEUR LE SECRÉTAIRE ADJOINT SULLIVAN : Merci, Julie.  Bonjour, Excellences, mesdames et messieurs dirigeants de la région, partenaires, amis, représentants de l’Agence caraïbe pour les secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle, responsables du système de sécurité régional, et, bien entendu, mes collègues de l’ensemble du gouvernement américain ici présents, en particulier l’amiral Faller, qui est notre hôte ce matin, et ses collègues à SOUTHCOM. Je tiens en particulier à remercier tous les responsables des pays des Caraïbes qui sont venus ici aujourd’hui pour échanger des points de vue, nous faire part de leur expérience et de leurs connaissances, ce qui est si important pour nous.

Au nom du président Trump et du secrétaire Pompeo, je tiens à souligner l’engagement des États-Unis à renforcer notre coopération avec le continent et les Caraïbes en particulier. Ma première année en tant que sous-secrétaire d’État – en 2017 – a été l’une des pires saisons d’ouragans jamais enregistrées. Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de me joindre à mes collègues du gouvernement des États-Unis, à des délégations de 18 pays des Caraïbes et à des organisations essentielles d’intervention en cas de catastrophe pour renforcer notre résilience et, fondamentalement, sauver des vies et des moyens de subsistance.

Nos nations sont liées par une histoire commune, des intérêts communs et des liens sociaux profonds. Nous entendons consolider ces liens, et continuer à œuvrer en faveur de la promotion de la prospérité, de la sécurité, de la santé, de l’éducation et de l’énergie. Les conversations que j’ai eues avec beaucoup d’entre vous au cours des deux dernières années m’ont appris que nous convenons tous de la nécessité d’une collaboration soutenue en matière de réponse aux catastrophes et de résilience.

Le partenariat entre les États-Unis et les Caraïbes pour la résilience fera appel à une coopération permanente pour sortir des cycles de destruction, secours et reconstruction. Ensemble, nous pouvons prévenir les situations dans lesquelles les catastrophes naturelles sont aggravées par l’exploitation et la conclusion d’opérations opaques susceptibles d’affaiblir les institutions et de fragiliser les économies vulnérables. Nous venons tous à la table aujourd’hui en tant que voisins et amis qui comprennent que nos succès et nos échecs sont étroitement liés.

Chaque année, nos gouvernements, nos entreprises et nos citoyens se préparent à la saison des ouragans. Les souvenirs et la destruction des dernières saisons sont encore frais dans les esprits et nous n’oublions pas les ouragans dévastateurs de 2017 – Harvey, Irma et Maria. Nous avons tous pris la mesure de la destruction, des pertes matérielles et surtout des pertes de vies humaines. Les ouragans ne connaissent pas de frontières. Nous devons surmonter les nôtres, en particulier celles qui font obstacle à notre capacité à réagir et à nous préparer efficacement.

Le large éventail des sujets que nous aborderons en profondeur au cours des discussions d’aujourd’hui nous permettra de jeter les bases solides d’un partenariat et d’une collaboration en matière de réduction des risques de catastrophe et d’intervention. Notre tâche aujourd’hui est d’intensifier nos efforts existants et d’explorer de nouvelles pistes de coopération.

Les États-Unis réunissent aujourd’hui dix organisations gouvernementales américaines différentes autour d’une table pour concrétiser leur engagement en faveur d’une mobilisation accrue. Les agences représentées ici couvrent l’ensemble des aspects de la politique étrangère – de la diplomatie au développement, en passant par la défense.

Et j’ai hâte de travailler avec vous aujourd’hui. Nous en serons plus résilients en tant que voisins et partenaires sur ce continent. Merci beaucoup. (Applaudissements.)

 

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Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.